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Voyager en musique
Voyager en musique
  • Peut on voyager en écoutant de la musique ? Les langues sont elles un frein à la musique ? Ce blog racontera à travers différents articles comment, pourquoi les artistes écrivent des chansons sur le voyage.
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26 mars 2013

Écrire une chanson : voyage personnel ou récolte d'informations ?

Écrire une chanson, est-ce si simple ? Suffit il d'avoir eu une expérience personnelle ou alors faut il s'aider en récoltant des informations ?

 De nombreux artistes écrivent des chansons sur différents thème, en particulier celui du voyage.

Certains utilisent leur expérience personnelle issus de leurs propres voyages, comme par exemple Charles Aznavour ou Gérard Manset.

 Dans sa chanson « Emmenez-moi », Charles Aznavour parle de sa vie dans le nord de la France, avec un désir de partir loin de l'endroit où il a toujours vécu.

 

 

Cette chanson évoque le besoin de voyager, de changer d'air, de sortir de cette misère.

De son côté, Gérard Manset parle dans sa chanson « Il voyage en solitaire » sortie en 1975, d'un voyageur solitaire qui chante toute la journée car un jour l'amour l'a malheureusement quitté. Cette chanson évoque la solitude d'un voyageur que l'amour a détruit qui se retrouve dans l'obligation de chanter pour être heureux.

 

 Alors que d'autres artistes se servent des expériences des autres ou simplement imaginent les pays pour écrire leurs propres chansons, comme Mano Solo et sa chanson « Des pays » sortie en 2000. Cette chanson évoque le désir de partir dans des pays « qui valent le coup » où la vie est meilleure.

 

Dans le même genre, il y a « Clandestino » de Manu Chao, Les paroles de Clandestino sont le récit à la première personne d'un immigrant clandestin sans-papiers seul, l'âme en peine, condamné à courir pour fuir l'autorité car il est hors-la-loi, parti vers le Nord à la recherche d'un travail en laissant toute sa vie derrière lui entre Ceuta (possession espagnole en Afrique du Nord) et Gibraltar (possession britannique en Europe) pour se retrouver perdu au cœur de « la grande Babylone », tel un fantôme errant. Il est juste appelé « le clandestin » (et non pas par son nom, devenant un anonyme), comme d'autres étrangers (l'algérien, le péruvien, le bolivien, etc.). Il est rejeté par la société comme tout ce qui est illégal (la marijuana, etc.).

 

 Manu Chao - Clandestino

 

 

 

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